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Et si ce n’était pas (encore) le bon moment pour arrêter la thérapie ?”

  • Photo du rédacteur: Amélie Simonetti
    Amélie Simonetti
  • 22 avr.
  • 2 min de lecture

Chaque année, c’est un peu la même chose : les beaux jours arrivent, la lumière nous réchauffe le cœur, l’énergie revient… et avec elle, cette petite voix intérieure qui souffle : “Tu vas mieux. Peut-être que tu n’as plus besoin de tout ça.”


Et cette voix, je l’entends souvent dans mon cabinet. Avec tendresse. Avec compréhension. Parce qu’elle dit quelque chose de vrai : oui, vous allez mieux. Oui, quelque chose s’allège.


Mais j’aimerais vous proposer ici une autre façon d’écouter cette voix. De la considérer, sans forcément lui obéir tout de suite. Car ce mieux-être que vous ressentez — aussi précieux soit-il — n’est pas toujours le signe que le chemin est terminé.


Quand le soleil fait fleurir notre humeur


Le printemps a cet effet un peu magique : il agit directement sur notre cerveau, notre corps, nos émotions. La lumière naturelle stimule la production de sérotonine, améliore notre sommeil, augmente notre vitalité. On retrouve l’envie de faire, de sortir, de créer. Et bien sûr, tout cela fait du bien.


Et c’est beau de pouvoir le ressentir. C’est même essentiel. Après des mois parfois difficiles, ces instants de clarté méritent d’être savourés.


Mais la lumière peut aussi masquer certaines ombres


Ce que vous vivez n’est pas une illusion — c’est réel, et précieux. Mais ce “mieux” est-il durable, ou dépend-il encore de facteurs extérieurs ? Est-ce que les émotions, les schémas, les fragilités profondes ont été réellement traversés ? Ou seulement mis de côté pour un temps ?


Arrêter une thérapie parce qu’on va mieux n’est pas une erreur. Mais arrêter trop tôt peut parfois être une forme de fuite douce, ou une envie de tourner la page avant d’avoir vraiment compris le livre.


Continuer pour ancrer, pas pour réparer


Quand on va un peu mieux, on a parfois l’impression qu’on “n’a plus rien à dire”. Mais c’est justement là que commence un autre travail : celui de consolider. D’intégrer. De faire durer ce qui va bien, même quand la météo intérieure change.


La thérapie peut alors devenir un lieu d’ancrage. Un espace où l’on apprend à être bien non pas grâce au soleil, mais même quand il se cache.


Alors, faut-il continuer ?


C’est une question que vous seul·e pouvez trancher. Mon rôle, à moi, c’est de vous accompagner dans cette réflexion, sans jugement. Peut-être que c’est le moment de faire une pause. Peut-être que non. Peut-être aussi qu’un rythme différent, plus espacé, pourrait vous convenir.


Mais ce que je vous invite à faire, c’est à ne pas décider contre vous-même. À ne pas confondre lumière extérieure et lumière intérieure. Et à vous rappeler que parfois, ce qui va bien mérite aussi d’être accompagné. Pour durer. Pour s’enraciner. Pour fleurir.

 
 
 

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