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La charge mentale

  • Photo du rédacteur: Amélie Simonetti
    Amélie Simonetti
  • 12 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 nov.



La charge mentale, c’est ce poids invisible que l’on porte souvent sans s’en rendre compte. Ce n’est pas seulement « avoir trop de choses à faire ». C’est penser sans arrêt à tout ce qu’il reste à faire, à tout ce qu’il ne faut pas oublier, à tout ce qu’il faudrait mieux faire…


C’est une forme de tension intérieure permanente. Une vigilance de fond et parfois, un sentiment de solitude face à la gestion de tout.



Quand le mental ne s’arrête plus



Certaines personnes décrivent ce moment où leur tête devient « saturée », comme si leur cerveau tournait en boucle sans pouvoir se poser. La nuit est souvent le moment où cela devient flagrant. Elles dorment, mais leur esprit continue de faire des listes.


Ce trop-plein mental s’accompagne souvent de signes physiques : tensions dans le corps, migraines, fatigue chronique, irritabilité, hypersensibilité émotionnelle, parfois même un sentiment de vide ou de perte de sens.


Et plus on s’épuise, plus on devient exigeant envers soi-même. On essaie de tenir bon, de ne pas lâcher, alors même que l’énergie s’effrite.

Jusqu’à parfois ne plus savoir ce dont on a besoin.



Pourquoi c’est si difficile d’arrêter ?



Beaucoup de personnes ont l’impression qu’il suffirait de “lâcher prise” ou de “mieux s’organiser”. Mais la charge mentale n’est pas qu’un problème de gestion du temps : c’est un problème de place intérieure.


Souvent, derrière le besoin de tout contrôler, de tout anticiper, de tout porter, il y a une peur de décevoir, de déranger, d’être perçu comme insuffisant. Une partie de nous veut tellement bien faire, qu’elle finit par prendre en charge tout le reste, y compris ce qui ne nous appartient pas.


Certaines personnes ont aussi appris, dès l’enfance, à s’occuper des autres avant elles. À se rendre utiles pour être reconnues. À tout prévoir pour éviter le conflit. Ces mécanismes ont permis de tenir, mais à l’âge adulte, ils peuvent conduire à une forme d’épuisement psychique profond.



Le piège de la “fausse autonomie”



Beaucoup de personnes surchargées disent :


“Je n’aime pas demander de l’aide.”

“Je préfère tout faire moi-même, ce sera plus simple.”

“J’ai l’habitude de gérer.”


Cette autonomie, souvent valorisée, devient un piège quand elle empêche de recevoir du soutien. On garde tout à l’intérieur, on rationalise, on minimise, on se dit qu’on va “tenir encore un peu”. Mais la tension continue d’augmenter, et le corps finit par parler à notre place.


Reconnaître qu’on est dépassé n’est pas un signe de faiblesse, c’est un signe de lucidité.

C’est accepter que même les plus solides ont besoin d’un espace où déposer ce qu’ils portent.



Pourquoi consulter peut vraiment aider ?



Parler de charge mentale avec un psychologue, ce n’est pas juste “vider son sac”. C’est mettre des mots sur ce qui s’accumule à l’intérieur afin comprendre ce qui, dans son histoire, dans sa manière d’aimer ou de se sentir responsable, conduit à cette suractivation mentale.


Le travail thérapeutique permet :


  • de repérer les mécanismes invisibles qui alimentent la surcharge (culpabilité, besoin de contrôle, peur du jugement…) ;

  • de retrouver une juste place entre le “faire pour les autres” et le “prendre soin de soi” ;

  • et parfois, simplement, d’apprendre à se poser sans se sentir coupable.



Ce processus ne passe pas par des recettes toutes faites, mais par une écoute fine et personnalisée, adaptée à votre manière de fonctionner. C’est un espace où l’on peut enfin ralentir, déposer ce qui pèse, et se reconnecter à ce qui compte vraiment.



Reprendre souffle



Sortir de la charge mentale ne veut pas dire tout lâcher ni tout changer du jour au lendemain.

Cela commence souvent par de petites permissions : ne pas répondre tout de suite à un message, remettre une tâche à demain, dire non sans se justifier, ou simplement s’autoriser à ne rien faire un moment.


Ces gestes simples ne sont pas anodins.

Ils marquent le début d’un mouvement intérieur : celui de se remettre au centre de sa vie.



Et si c’était le moment de souffler vraiment ?



Si vous vous reconnaissez dans ces mots — ce mental toujours en action, cette fatigue de fond, cette impression de devoir tout porter —, il est peut-être temps d’en parler.


Un accompagnement psychologique peut vous aider à comprendre vos schémas, à retrouver de l’espace intérieur, et à réapprendre à respirer autrement.



 
 
 

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