La reprise de septembre : retrouver son rythme sans s’épuiser
- Amélie Simonetti
- 17 sept.
- 2 min de lecture
Septembre est souvent vécu comme un mois de transition : les vacances se terminent, le quotidien reprend avec son lot d’obligations, d’agendas à remplir et de rendez-vous à enchaîner. Pour beaucoup, cette période peut être source de fatigue, de démotivation, voire d’anxiété.
Après quelques semaines de pause, il est normal que le corps et l’esprit aient besoin d’un temps d’adaptation. Pourtant, dans une société où l’on valorise la performance et la rapidité, il peut être difficile de s’autoriser cette lente remise en route.
Pourquoi la reprise peut sembler si difficile ?
Le contraste : passer d’un temps plus libre, rythmé par ses envies, à un quotidien contraint.
La charge mentale : la rentrée concentre souvent de nombreuses décisions (travail, école, activités, organisation familiale).
Les attentes : reprendre avec l’idée de “bien faire”, de “tenir le rythme”, sans s’écouter réellement.
Quelques pistes pour traverser cette période plus sereinement
Accueillir la transition : plutôt que de chercher à retrouver immédiatement la même énergie qu’avant les vacances, accepter que la reprise soit progressive.
Préserver des espaces pour soi : quelques minutes par jour peuvent suffire pour garder un souffle de liberté (respirer, marcher, lire, écrire).
Alléger là où c’est possible : dire non à certaines sollicitations, simplifier les routines, reporter ce qui n’est pas urgent.
Se reconnecter à ce qui fait sens : au lieu de “courir après le rythme”, se demander ce que l’on souhaite vraiment mettre au centre de son mois de septembre.
Et si cette difficulté persistait ?
Pour certaines personnes, la reprise réveille des tensions plus profondes : sentiment d’épuisement, perte de motivation durable, anxiété ou tristesse marquée. Dans ces cas-là, il peut être précieux de chercher un espace pour déposer ce qui pèse, être écouté et soutenu.







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