Le faux-self : ce masque qui finit par peser
- Amélie Simonetti
- il y a 3 jours
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L’image que l’on souhaite renvoyer aux autres prend souvent une grande place dans notre vie. On sourit, on assure, on se rend disponible.
On essaie d’être calme, agréable et polie. En apparence, tout est parfait.
Pourtant, tout cela n’est qu’un masque, une façade, car à l’intérieur quelque chose sonne faux. Une impression d’être coupé·e de soi-même, comme si on jouait un rôle sans trop savoir depuis quand.
En thérapie, on appelle parfois cela le faux-self : un fonctionnement protecteur développé afin de s’adapter aux attentes de l’environnement, souvent très tôt dans la vie. Ce masque peut-être très efficace, mais il coûte cher à long terme : fatigue, perte de sens, sentiment d’isolement ou d’inexistence.
Ce n’est pas un « défaut de personnalité ».
C’est une stratégie de survie pertinente qui a probablement eu son utilité face à un environnement défaillant. Mais ce fonctionnement est-il encore nécessaire aujourd’hui ? Quel danger y a-t-il à être enfin soi-même ? Il est possible, progressivement, de retrouver un lien plus vivant, plus authentique à soi et de laisser émerger un « vrai-self » plus spontané, plus relié à ses besoins et à ses émotions.
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